C'est notre histoire... Notre parcours dans la procréation médicale. Les hauts, les bas de notre quotidien, au jour le jour ou presque... Pour évacuer, pour se souvenir, pour raconter plus tard à ces enfants... Pour que notre galère ne soit jamais oubliée!
Aujourd'hui, nous sommes les parents comblés de petites jumelles éprouvette. Ce blog relate également leur naissance prématurée et leur quotidien.

vendredi 15 juin 2012

Finalement, on est bien peu de choses... Ou comment fabriquer son bébé!

Congélation
La possibilité de congeler les embryons a été proposée dès 1983. Il a été démontré que les embryons stockés dans l’azote liquide (-196°C) conservaient un potentiel évolutif.
Si le nombre d’embryons obtenus est supérieur au nombre d’embryons transférés, les embryons surnuméraires peuvent être congelés à condition qu’ils soient de très bonne qualité (grades 3 et 4). La congélation s’effectue au stade 4 cellules dans de l’azote liquide à -196° C..
L’embryon, à ce stade, est constitué de plus de 90% d’eau. Il est donc nécessaire d’éviter la formation de cristaux de glace qui par augmentation de volume déchireraient les membranes cellulaires lors de la congélation.
On élimine donc l’eau en la remplaçant par un cryoprotecteur, véritable "antigel" cellulaire.
L’embryon est plongé dans des bains successifs contenant le cryoprotecteur et du sucrose à des concentrations différentes.
Le sucrose rend le milieu hypertonique par rapport à l’embryon, ce qui entraîne la sortie de l’eau et la rentrée du cryoprotecteur. L’embryon est placé dans une paillette en plastique de 13 cm de longueur et de 2 mm de diamètre contenant un volume de 0,3 ml, une partie de la paillette contient toutes les indications nécessaires à une bonne identification.

La congélation s’effectue dans un appareil permettant une baisse de température progressive jusque vers -196°C.
La conservation des embryons se fait en azote liquide à -196°C et on a pu constater qu’après plusieurs années, les taux de survie après décongélation n’étaient pas modifiés.
  Cuve de conservation d’embryons
Disposition des paillettes dans la cuve

  Décongélation  embryonnaire

La paillette contenant l’embryon est sortie de l’azote liquide. Dès lors il faut réhydrater l’embryon par des bains successifs contenant de moins en moins de cryoprotecteur et de plus en plus de milieu aqueux, à une température de +37°C.
Les embryons ayant survécu au procédé congélation - décongélation sont transférés le jour même de la décongélation.

          

Résultats

Dans environ 10% des cas, les embryons ne supportent pas la congélation. Le taux de grossesse obtenu avec des embryons congelés est de 22% par transfert. Ces grossesses sont strictement normales sans risque supplémentaire pour l’enfant.

          

1 commentaire:

  1. Ils peuvent aussi vitrifier les embryons... Il paraît que il y a encore moins de "perte".. C'est ce dont le professeur miracle m'a parlé, et ce qu'il compte faire pour nos potentiels futurs !!

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